Le passage au numérique peut vous faire craindre cette rupture. Sur le plan physique, il n’est plus nécessaire de « voir » le client pour obtenir ou transmettre l’information. Maintenir le contact se fait, certes physiquement, mais de plus en plus via les outils de communication. On va vers du contact « utile ». 

Le cabinet, dans son ensemble, va devoir muter. 

« Rééduquer », voire choisir le client mais aussi les collaborateurs pour qu’ils soient compatibles avec l’organisation choisie par le cabinet. Gros challenge.

Les plateformes low cost ont ouvert la voie à de nouvelles formes de relations où qualité ne rime pas avec quantité.

Donner au client la possibilité de choisir entre plusieurs modes de communication numériques, voilà une approche centrée client qui privilégie ses attentes.  

Dans ce cadre, la facturation des services change également. L’unité temps n’est plus le bon critère de valorisation de la prestation, à quelques exceptions prés. Temps homme, bien sûr mais aussi temps machine.

Puisque le numérique a pour conséquence, notamment, de faire gagner du temps, continuer à facturer au temps passé est une hérésie !

Ça se complique ! 

Service et valeur ajoutée, voilà ce qu’il va falloir vendre, sans nécessairement faire référence aux moyens mis en œuvre. Cela remet en cause profondément la manière d’aborder le client et de justifier les honoraires.

Un gros boulot en perspective car on n’efface pas facilement 70 ans d’habitudes !  

A suivre …

Christophe BERNARD.